Ici, L.
le chant secret
seuil d’un monde embrasé
Là, se forme un devenir
se déploie
respire
sombre, ce qui précéda la lumière
Ici encor,
césure Ode
et affleurement du signe :
c’est l’iris transparence de la nuit
les lignes bruissantes
à la racine de l’Or.
Eau
champs infinis
Au-delà, le séjour des pampres, l’Être
la main tendue de l’automne
celle qui cueillent les feuilles
l’humus.
Et la fertilité de la forme,
Ruines,
Méandres,
Rameaux des Silences.
.La main bleutée du néant.
L’encre s’ouvre, s’incurve, et salit l’ambre vestige.
La lumière, , exsangue,
fuit l’ombre attenante.
Je demande comment dire ces lumières
et je demande comment
dire les SilenceS
les eaux Noires
les ombres
les boucles vécues et l’inconscience
privés de sens autant que privé d’être mais
tout de même, un absolu
à lui seul aussi vaste que tout l’abîme du ciel
dans l’évidence, dûment proportionnées, des Couleurs
que l’on nommerait poèmes
tout en tout se déploie, muni d’apparences
Selon la forme l’azur en cela je réside en cela ne dit rien
Peut-être de l’induire, qui
S’ouvre
ça
et là,
nommer est une perte
et parler, un leurre.
Des représentations des nombres sans substance
sans durée, maisproches
qui résident en l’intime dans le champ de l’espace
sur des rives
sous l’autre monde
que les mots dont je dispose ont détaché de l’immobile de l’immuable
qui n’a de réalité qu’indifférenciée
de visibilité qu’immergée ou presque
dans de grands reflux d’invisible,
l’ineffable écoute.
.I.
le chant secret
seuil d’un monde embrasé
Là, se forme un devenir
se déploie
respire
sombre, ce qui précéda la lumière
Ici encor,
césure Ode
et affleurement du signe :
c’est l’iris transparence de la nuit
les lignes bruissantes
à la racine de l’Or.
Eau
champs infinis
Au-delà, le séjour des pampres, l’Être
la main tendue de l’automne
celle qui cueillent les feuilles
l’humus.
Et la fertilité de la forme,
Ruines,
Méandres,
Rameaux des Silences.
.La main bleutée du néant.
L’encre s’ouvre, s’incurve, et salit l’ambre vestige.
La lumière, , exsangue,
fuit l’ombre attenante.
Je demande comment dire ces lumières
et je demande comment
dire les SilenceS
les eaux Noires
les ombres
les boucles vécues et l’inconscience
privés de sens autant que privé d’être mais
tout de même, un absolu
à lui seul aussi vaste que tout l’abîme du ciel
dans l’évidence, dûment proportionnées, des Couleurs
que l’on nommerait poèmes
tout en tout se déploie, muni d’apparences
Selon la forme l’azur en cela je réside en cela ne dit rien
Peut-être de l’induire, qui
S’ouvre
ça
et là,
nommer est une perte
et parler, un leurre.
Des représentations des nombres sans substance
sans durée, maisproches
qui résident en l’intime dans le champ de l’espace
sur des rives
sous l’autre monde
que les mots dont je dispose ont détaché de l’immobile de l’immuable
qui n’a de réalité qu’indifférenciée
de visibilité qu’immergée ou presque
dans de grands reflux d’invisible,
l’ineffable écoute.
.I.